Mais pourquoi des doudous made in Paris ?

doudou loutre Kolinosté, made in France

 

Faits à Paris, faits à Paris… Eh oui ! Cette deuxième loutre dans la tribu Kolinosté n’est pas née sur les bords de Loire (fleuve préféré des loutres à l’époque où il y en avait encore plein chez nous). Pas plus qu’à Kyoto, comme son petit costume au faux air de kimono pourrait le laisser penser. C’est une petite Parisienne, faite à la main, avec beaucoup de patience, de jolies matières et un peu de fantaisie.

Mais quelle idée, me direz-vous, de faire naître tous ces animaux en pleine ville ? Ne nous le cachons pas, ce n’est pas simple. D’abord, il faut s’assurer que chaque animal est bien nourri conformément à ses besoins, faute de quoi, son pelage (ou son plumage, pour les chouettes) se ternirait, réduisant à néant toute chance d’adoption enfantine. Ensuite, il faut apaiser les voisins qui viennent se plaindre que la nuit dernière, les renards ont fait un poker jusqu’à quatre heures, tandis que les lapins dansaient la sarabande sur le balcon autour d’un feu de fanes de carottes. Sans parler de la gardienne, qui prétend que les chats masqués fouillent les poubelles*. Enfin, il faut vivre constamment sous la menace d’une descente de la Fondation Brigitte Bardot, pour qui élever un animal en-deçà du périphérique est un crime plus grave que le bombardement de Bagdad. Bref, un défi. Mais on s’y tient.Comment faire autrement, quand ils vous regardent avec cette petite bouille innocente ? Comme me disait la loutre il y a encore dix minutes, « non ce n’est pas moi qui ai fini les filets de colin dans le congèl’, ça doit être les chats-qui-rient… »

* Alors qu’ils y jouent simplement leur rôle de redresseurs de torts, en rectifiant le tri des déchets dans les bacs selon la couleur du couvercle.

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